Anecdotes ...

 

Dans cette double activité que j'exerce (avec plaisir d'ailleurs), je ne suis pas dans l'abnégation totale de moi-même, au contraire. Je ne saurai me réduire à un simple objet de consommation charnelle sous contrepartie financière. Je ne suis pas l'escort qui réalise un fantasme parmi tant d'autres, je suis l'escort avec qui vous VIVEZ vos envies. Et c'est sensiblement différent.

 

La grande majorité de mes clients sont très agréables et recherchent davantage une rencontre sensorielle partagée qu'une esclave sexuelle. Les irrespectueux et les animaux excités / vulgaires, passez votre chemin. Ce genre d'homme va à l'encontre de mes efforts pour faire que chacune de mes expériences soit davantage qu'une séance de jambes écartées.

 

Il semble inutile de préciser que les individus qui se reconnaitraient sur cette page où dans l'album photo "La taverne des frustrés" sont invités à m'oublier ...

 

                                                                         ANECDOTES :

 

--- Le 7 juin 2016, rdv d'une heure entre 18h30 et 19h30 : mon client, que je rencontre pour la 2ème fois (après un 1er rdv de 30min), me fait clairement remarquer qu'il devait être un client "rentable" pour moi car d'une part, il ne "fatigue pas mon corps", et d'autre part, car il ne me demande uniquement que "de petites pipes". Ensuite, du fait de ces deux arguments, il négociera mes tarifs en buvant son café. Ce dont il ne se doute pas à ce moment-là, c'est qu'à mon initiative, ce sera la dernière fois que nous nous rencontrerons. (JP, tél terminant par 72.78).

 

--- Le 9 mai 2017, rdv d'une heure entre 20h30 et 21h30 : mon chéri de ce soir arrive, c'est la première fois que l'on se rencontre. Le feeling passe super bien, il est super sympa. Arrive le moment le plus piquant de la soirée ... Et là, patatras !!! Nous avions terriblement envie l'un de l'autre mais il n'a pas arrêté de vouloir "m'initier" à l'art sodomite ... Je lui rappele une première fois que je n'apprécie pas du tout ça, puis une deuxième fois, une troisième (là l'envie s'est évaporée à 70% et je commence à grincer des dents ...), et à la quatrième : je me lève (un peu en pétard mais surtout frustrée), je lui demande à quoi il joue, et comme l'envie était morte de mon côté, je lui demande de se rhabiller et de bien vouloir filer car il me reste du boulot à finir ... Bref, Sébastien, tu m'as évidemment tué mon saturday night mais grâce à toi, j'étais en avance sur mon boulot ! (Sébastien, tél terminant par 14.93)

 

--- Le 21 septembre 2017. Je suis en vacances (tout septembre) et je n'ai pas le temps de répondre dans un délai raisonnable. Stéphane, devant mes réponses épisodiques, est déjà reparti sur sa région et me demande si je ne peux pas le mettre en relation avec une "collègue" de mon style. Je lui demande d'expliciter car je ne comprends pas, et il me dit "une escort occasionnelle sympa, pas chrono, et qui n'est pas là que pour l'argent". Je lui ai répondu que ça lui serait difficile à trouver et que je n'en connaissais pas (car par sms ça aurait été trop long à expliquer).

Alors, pour différencier une vraie occasionnelle d'une pro (même dissimulée), voici quelques astuces qui peuvent vous mettre la puce à l'oreille :

- Elle ne parle pas français, vous reçoît à l’hôtel ou dans un appart’ AirBnB, et « est en visite dans ce beau pays/belle région qu’est la France » (= pro en tournée)

- Elle a des photos super bien faites où la pudeur est inexistante (budget d’environ 350E pour 5 photos sans l’option « retouches ». Quand on mets autant dans la pub / marketing, ce n’est plus seulement pour se présenter. Et quid de l’intérêt de montrer ses parties intimes en gros plan ? Ben, ça attire beaucoup plus de vues = donc beaucoup plus d'hommes. Elle n'est pas là pour boire le thé).

- Elle a un ruban VIP, Premium, Platinium, etc. sur ses annonces (= ça coûte carrément une blinde mais maximum de visibilité de ses annonces = maximum de clients aussi)

- Elle se déplace toujours dans des tenues discrètes (minirobe décolleté et simple trench-coat par 2°C dehors = oui, la doudoune est moins glamour = il ne faudrait pas "perdre" l’argent, pardon, le Monsieur, lol).

- Elle possède tout un tas de tenues sexy (voir vulgaires) et pas mal de sex-toys (= investissement pour répondre aux envies d’un maximum d’hommes, donc pro).

- Elle a 30 ans et est étudiante / a « repris des études » (= bref, le sexe est son métier).

- Elle ne reçoit pas (= pas seule dans la vie + peut-être des enfants = elle distingue boulot et perso).

- L’heure c’est l’heure, et même si vous n'avez pas fini de vous rhabiller, elle vous presse à la sortie (= elle va être en retard pour le prochain).

- Elle vous reçoit sans rdv et à toutes heures (= elle n'a pas de vrai travail sinon ça ne serait ni gérable, ni compatible).

- Elle se déplace sans aucune garantie ( = même s'il y a finalement un lapin à l'arrivée, les autres clients qui l'attendent après compenseront largement cette petite perte financière dûe au trajet).

- Elle est caissière et escort occasionnelle mais vit dans le 16ème, emploie un garde du corps et possède même un chauffeur (= pro seule ou en réseau mais pro quand même).

- Vous arrivez avec 1 heure d’avance et/ou de retard et elle vous attendait (= elle ne fait rien d’autre à côté et elle n’a pas beaucoup de clients ce jour-là).

- Elle monnaie tout et refuse peu de choses (voir rien) : s’embrasser a un prix (c’est une option à rajouter), l’anal, se doucher ensemble, etc. (= pro bien rôdée).

Voilà (entre autres) quelques astuces qui mettent en avant les incompatibilités entre la vie d'une pro et celle d'une vraie occasionnelle.